Les auteurs de romans s’inspirent de plus en plus de faits réels, que ce soit des faits divers, des réalités sociales contemporaines, ou la politique.
Pour officialiser cette relation, certaines maisons vont jusqu’à créer des collections spéciales – c’est le cas de la collection « Raconter la vie » aux Editions seuil qui invite certains de vos auteurs favoris, telles Maylis de Kérangal ou Annie Ernaux. Mais le projet va plus loin en offrant à tous l’opportunité sur le site de partager leur expérience de vie, en accueillant « des écritures et des approches multiples - celles du témoignage, de l’analyse sociologique, de l’enquête journalistique et ethnographique, de la littérature. »
Des auteurs de romans comme Emmanuel Carrère ou Pascal Quignard, eux, se détournent de la fiction pour se tourner vers la forme de l'essai et des livres à caractère documentaire.
Mais alors, quand est-ce qu’on se détend ? Quand est-ce qu’on s’évade ?
Pour Marielle Macé, qui présentait son livre au Salon du Livre 2016 à Paris, la littérature « cherche à nous demander d’être responsable de notre imaginaire ». De ce fait, lire des romans qui parlent de notre société, de ses désordres, ou qui évoque nos maux est un acte citoyen en quelque sorte. En choisissant de faire face à certaines réalités pour mieux les comprendre, les accepter ou du moins en avoir connaissance, la littérature nous offre un support qui nous permet une certaine empathie.
Encore une formule de l’intervention de Marielle Macé qui touche juste: « On vient avec une question à poser à un livre. » Sans chercher à nous apporter de réponse toute prête, la littérature nous accompagne dans nos réflexions et interrogations sur le monde.
La sélection à emprunter à la médiathèque
Écoutez Marielle Macé s'exprimer au Colloque "Arts, littérature et sciences sociales" du 19 juin 2015:
Pour officialiser cette relation, certaines maisons vont jusqu’à créer des collections spéciales – c’est le cas de la collection « Raconter la vie » aux Editions seuil qui invite certains de vos auteurs favoris, telles Maylis de Kérangal ou Annie Ernaux. Mais le projet va plus loin en offrant à tous l’opportunité sur le site de partager leur expérience de vie, en accueillant « des écritures et des approches multiples - celles du témoignage, de l’analyse sociologique, de l’enquête journalistique et ethnographique, de la littérature. »
Des auteurs de romans comme Emmanuel Carrère ou Pascal Quignard, eux, se détournent de la fiction pour se tourner vers la forme de l'essai et des livres à caractère documentaire.
Mais alors, quand est-ce qu’on se détend ? Quand est-ce qu’on s’évade ?
Pour Marielle Macé, qui présentait son livre au Salon du Livre 2016 à Paris, la littérature « cherche à nous demander d’être responsable de notre imaginaire ». De ce fait, lire des romans qui parlent de notre société, de ses désordres, ou qui évoque nos maux est un acte citoyen en quelque sorte. En choisissant de faire face à certaines réalités pour mieux les comprendre, les accepter ou du moins en avoir connaissance, la littérature nous offre un support qui nous permet une certaine empathie.
Encore une formule de l’intervention de Marielle Macé qui touche juste: « On vient avec une question à poser à un livre. » Sans chercher à nous apporter de réponse toute prête, la littérature nous accompagne dans nos réflexions et interrogations sur le monde.
La sélection à emprunter à la médiathèque
Écoutez Marielle Macé s'exprimer au Colloque "Arts, littérature et sciences sociales" du 19 juin 2015:
Marie Lalevée
Library Director
Marie studied Library Sciences in France. She is passionate about sharing her sense of French culture, as well as a love of beauty in all forms!
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